Daniel Chapo, soutenu par le Frelimo, parti qui dirige le pays depuis près de 50 ans, l’emporte dans un scrutin marqué par des accusations d’irrégularités signalées par des observateurs internationaux. En troisième position, Ossufo Momade, leader de la Renamo – jusque-là principal parti d’opposition – recueille 5,81 % des voix. Lutero Simango, chef du Mouvement démocratique du Mozambique (MDM) et troisième force politique au Parlement, termine avec 3,21 %. La participation a été particulièrement faible, atteignant seulement 43,48 %, selon la Commission électorale.
Avant de proclamer les résultats, le président de la Commission nationale électorale, Carlos Matsinhe, a précisé que plusieurs recours ont été déposés devant les tribunaux et le Conseil constitutionnel. Ces contestations, a-t-il rappelé, pourraient « avoir un impact sur les résultats » annoncés, soulignant que l’annonce officielle ne clôture pas le processus électoral, puisque la validation définitive des résultats reste en suspens.
Le Mozambique attend maintenant la suite des procédures juridiques, qui pourraient venir éclairer le climat de suspicion entourant ce scrutin décisif pour l’avenir politique du pays.
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