Niger: La CEDEAO est de “mauvaise foi”

Alors que le Niger est toujours sous le coup des sanctions de plusieurs organisations internationales et de la CEDEAO, une délégation de l'institution sous régionale ouest-africaine, était attendu à Niamey ce 25 janvier. sauf que celle-ci n’a pas honoré ce rendez-vous. Toute chose que déplorent les autorités nigériennes par la voix du premier ministre Ali Lamine Zeine.

Ali Mahaman Lamine Zein, premier ministre du Niger a 

tenu un point de presse ce jeudi en présence de quelques membres du Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie (CNSP)qui dirige le Niger depuis le 26 juillet. 

Le chef du gouvernement nigériens s’est outre de l’attitude de la CEDEAO qui n’est pas de nature à faciliter une sortie de crise dans son pays. 

Jeudi, une délégation de la CEDEAO devrait être attendue au Niger afin d'échanger sur un plan de sortie de crise, mais celle-ci ne s’y est pas rendue. L’organisation régionale ouest s’est excusée auprès du Niger, argant un souci technique sur l’avion qui avait été affrété pour ce voyage.

Un énième prétexte de la part de la CEDEAO a constaté Niamey. Rappelons que la rencontre entre le Niger et la CEDEAO a été reporté plusieurs fois. Initialement prévu le 8 elle a été décalé au 10, puis au 12 et enfin au 25 de ce mois de janvier.

Vendredi, au lendemain de ce point de presse, les populations de Niamey sont descendues dans les rues de Niamey pour dénoncer l’attitude de la CEDEAO qui ne souhaite pas la souveraineté du Niger”.

Le Niger sous le coup de plusieurs sanctions a entamé une série de concertations régionales avant un dialogue national qui doit fixer la durée précise de cette transition. 

Pour le régime militaire de Niamey, une transition de trois ans serait raisonnable.