Au Niger, le Front patriotique pour la Libération, conduit par Mahmoud Sallah, a récemment mis hors d’usage un important tronçon du pipeline. Les rebelles exigent que la junte, au pouvoir depuis juillet dernier, rétablisse l’ordre institutionnel dans le pays sous peine de subir d’autres attaques.
Selon le communiqué du président du FPL, cette attaque n’est qu’un avertissement. Le mouvement demande également à l’entreprise pétrolière chinoise WAPCO (filiale de la Société nationale du pétrole de Chine) de stopper toutes les transactions financières avec la junte au pouvoir, y compris l’annulation d’un emprunt de 400 millions de dollars, sous peine de voir leurs installations pétrolières détruites, notamment l’usine de raffinage.
Cette situation plonge le pays dans une insécurité croissante, d’autant plus que les rebelles conseillent à tous les usagers qui ravitaillent les sites pétroliers d’éviter les axes routiers de la zone, comme indiqué dans le communiqué du FPL.
Pour rappel, en mai dernier, le Front patriotique pour la Libération avait revendiqué l’attaque d’une position militaire à Séguédine, dans le nord du pays, où de nombreux soldats avaient été tués. Depuis lors, les rebelles du FPL multiplient les mises en garde contre les autorités militaires.
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