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Choix de raison que celui opéré par la junte. Par arrêté daté du 4 octobre, les autorités militaires au pouvoir ont annoncé la suspension des exportations de gaz de pétrole liquéfié (GPL)《jusqu’à nouvel ordre》, afin de privilégier l’approvisionnement national.
《L'exportation du gaz est formellement interdite sauf sur autorisation spéciale, et ce jusqu'à nouvel ordre》, indique un courrier du directeur général des douanes, Abou Oubandawaki, adressé à ses services.《Le présent arrêté a pour objet l'interdiction de l'exportation du gaz GPL au Niger. La production nationale du gaz GPL assure prioritairement l'approvisionnement du marché national》, confirme un arrêté du ministère du Commerce et de l'Industrie, daté du 25 septembre.
Augmentation des prix du GPL sur les marchés internationaux
La Niger a démarré la production de GPL en 2012, pour atteindre en 2020 un peu plus de 60.000 tonnes, selon des statistiques officielles. Il est principalement utilisé dans le pays pour cuisiner. Selon un rapport du ministère du Pétrole, l'exportation de GPL《a été importante surtout en 2013 et 2014》. Il est ensuite devenu《presque nulle en 2019 et 2020》avec《l'accroissement de la demande domestique》.
La décision des autorités nigériennes ne sera pas sans conséquences. Elle va notamment entraîner une augmentation des prix du GPL sur les marchés internationaux, où le Niger était un fournisseur important, surtout en 2013 et 2014.
Par ailleurs, elle s’inscrit dans un contexte de crise politique au Niger, qui fait l’objet de sanctions de la part de la Communauté économique des États d'Afrique de l’Ouest (Cedeao), depuis le coup d’Etat militaire du 26 juillet dernier. Ces sanctions affectent l’économie du pays et sa stabilité régionale.
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