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Selon le FMI, les exportations de pétrole, récemment initiées, jouent un rôle crucial et devraient alimenter l’essor économique du pays. Aussi, la levée des sanctions internationales, imposées après la prise du pouvoir par les militaires, a également été un facteur clé. De même que l’augmentation de la production agricole a contribué à cette croissance.
Antonio David, chef de mission du FMI, a salué les autorités nigériennes pour les progrès significatifs réalisés dans la mise en œuvre des réformes économiques.
« La plupart des objectifs quantitatifs de fin juin 2023 à fin mars 2024 ont été atteints, malgré le contexte difficile qu’a connu le Niger l’année dernière », a-t-il déclaré.
Le FMI a également félicité le Niger pour ses efforts en matière d’amélioration de la qualité et de l’efficacité des dépenses publiques, encourageant le pays à poursuivre ces réformes pour renforcer la prestation des services publics.
Malgré ces perspectives positives, le FMI met en garde contre plusieurs risques potentiels qui pourraient freiner cette croissance. Parmi eux, la situation sécuritaire volatile et les vulnérabilités aux chocs climatiques demeurent des préoccupations majeures.
La mission du FMI a abouti à un accord de principe avec les autorités nigériennes concernant la quatrième et la cinquième revues du programme économique soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC) et la première revue du programme soutenu par la Facilité de résilience et de durabilité (FDR). Cet accord, une fois approuvé par le conseil d’administration du FMI, permettra à Niamey de recevoir plus de 71 millions de dollars.
Le Niger semble bien positionné pour une croissance économique robuste en 2024, soutenue par des réformes économiques audacieuses et une exploitation accrue de ses ressources naturelles. Toutefois, des efforts continus seront nécessaires pour surmonter les défis sécuritaires et climatiques afin de maintenir cette dynamique positive.
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