Le lundi 14 octobre, les autorités locales ont lancé un appel pressant à l’aide, affirmant être débordées par l’ampleur de la catastrophe. « Nous appelons le gouvernement fédéral, les bailleurs de fonds internationaux, les ONG et les philanthropes à intervenir d’urgence », a déclaré un responsable de l’État de Kogi lors d’une conférence de presse. L’Agence nationale nigériane de gestion des urgences (NEMA) estime ne plus pouvoir contenir la situation avec les ressources actuelles.
Selon les chiffres communiqués, plus de 200 localités ont été ravagées, et près de deux millions de personnes se retrouvent sans abri. Les infrastructures essentielles, notamment les écoles et les hôpitaux, ont été gravement endommagées. En dépit de la mise en place d’un plan d’alerte précoce, qui a permis d’éviter des pertes humaines jusqu’à présent, les autorités craignent que la situation ne dégénère.
Sandra Musa, de l’Agence de gestion des urgences de l’État (SEMA), a exhorté les habitants à évacuer les zones inondées, mettant en garde contre les risques de pénuries alimentaires et de maladies telles que le choléra. Les autorités locales redoutent que ces inondations, déjà qualifiées de « pires » dans l’histoire de l’État de Kogi, ne s’aggravent davantage sans une aide internationale rapide et substantielle.
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