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Élément stratégique et actif économique, la frontière séparant le Niger et le Nigéria est un atout pour les deux pays. Elle est paralysée depuis le coup d’État du 26 Juillet à Niamey.
En effet la fermeture de cet espace a été constaté peu après le putsch au Niger, une situation qui semble mettre en difficulté les populations totalement désœuvrées qui peine à effectuer leurs activités économiques quotidiennes.
Ce sont des centaines de voitures garées que l’on peut apercevoir sur cet espace dont les chauffeurs peines à acheminer leurs marchandises. Ils sont contraints de trouver des pistes pour l’acheminement, si les uns peuvent corrompre des agents de sécurité pour aller de l’autre côté, d’autres sont obligés d’utiliser des anciennes méthodes d’acheminement telles que le chemin de brousse.
Dans un reportage de la chaîne de télévision française France 24, un jeune conducteur de mule affirme: ⟨⟨Notre seul problème, ce sont les forces de sécurité. Il faut les payer pour qu’ils nous laissent passer⟩⟩. Des chemins clandestins qui permettent aux conducteurs d’acheminer les marchandises qui sont pour la plupart des vivres frais.
Ce blocus des transactions commerciales à la frontière Niger-Nigéria bouleverse la qualité de vie des communautés et celle des commerçants en ayant un impact sur les besoins quotidiens.
La fermeture de cette frontière affecte aussi les populations sur le plan social qui en effet , ne peuvent pas se rendre de l’autre côté pour voir leurs familles respectives.
Des mesures assez dramatiques qui pourrait entraîner des pertes en vies humaines si des solutions ne sont pas prises. Un commerçant de bétail de la région de Sokoto exhorte d’ailleurs les autorités à faire preuve de médiation pour éviter une situation irréversible.
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