Sa famille affirme qu’il a entamé une grève de la faim pour protester contre sa détention, suite à une décision de la Cour suprême ougandaise déclarant inconstitutionnels les procès de civils devant des tribunaux militaires. Son épouse, Winnie Byanyima, a exprimé sa profonde inquiétude quant à son état de santé. Les partisans de Besigye et des militants des droits humains appellent à sa libération immédiate, craignant que toute détérioration de sa santé en détention ne provoque des troubles dans le pays. Le président Yoweri Museveni a rejeté les préoccupations concernant la santé de Besigye, qualifiant sa grève de la faim de chantage. Les autorités judiciaires examinent actuellement les preuves pour déterminer les charges à retenir contre lui devant un tribunal civil.
Cette affaire attire une attention internationale croissante, Amnesty International ayant appelé à la libération immédiate de Kizza Besigye, soulignant que son enlèvement et sa détention violent le droit international relatif aux droits humains et le processus d’extradition, qui doit garantir un procès équitable.
Le cas de Kizza Besigye intervient dans un contexte politique tendu en Ouganda, à l’approche des élections présidentielles prévues pour 2026. Les autorités ougandaises sont appelées à respecter les décisions judiciaires et à garantir les droits fondamentaux de tous les citoyens, y compris ceux des opposants politiques.
© MEDIA AFRIQUE NEWS. All Rights Reserved. Design by DPL DIGITAL