La RDC a engagé une politique de relance économique qui place les infrastructures au cœur de ses priorités. En juillet dernier, le gouvernement a annoncé un plan d’investissement de 1,5 milliard de dollars pour 2024, avec l’ambition de financer plus de 50 % des dépenses en infrastructures d’ici 2030, particulièrement dans les secteurs de l’éducation et de la santé.
Le programme inclut également le Programme de Développement Local des 145 Territoires (PDL-145T), une initiative visant à réduire la pauvreté et les inégalités dans les zones rurales par la modernisation des infrastructures de base. Le gouvernement a déjà débloqué 59,72 millions de dollars le 18 octobre dernier pour permettre aux agences d’exécution de finaliser la première phase de certains projets en cours.
Cependant, plusieurs infrastructures promises n’ont toujours pas vu le jour, notamment les stations mobiles de traitement d’eau qui devaient être construites dans 1 000 localités à travers le pays. La mauvaise gestion des fonds et le manque de surveillance citoyenne ont conduit à la mise en œuvre de projets de qualité inférieure, ou qui n’apportent pas les bénéfices attendus aux communautés concernées. Cette mauvaise gestion compromet l’efficacité des dépenses publiques, érode la confiance dans les institutions congolaises et freine le développement socio-économique du pays.
Afin de garantir la réussite de ces projets, le gouvernement a adopté une stratégie de financement diversifiée, alliant fonds publics, partenariats privés et appuis multilatéraux. Cette approche vise à assurer non seulement la viabilité financière des projets, mais également leur transparence et leur durabilité.
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