Le Chef de l’État a souligné que Joseph Kabila et l’AFC préparent une insurrection en RDC. Devant la presse, Tshisekedi a fermement déclaré qu’il ne négociera jamais avec les rebelles pour restaurer la paix dans la partie orientale du pays. “Écoutez-moi bien : jamais, au grand jamais, tant que je serai président de la République démocratique du Congo, je n’aurai en face de moi la délégation du M23 ou de l’AFC pour négocier, jamais… Ce que je dis, c’est que je veux parler avec le Rwanda, pas pour négocier. Parler avec le Rwanda pour demander à Monsieur Kagame, criminel de son État, ce qu’il a contre mon peuple. Ce n’est pas pour vous donner quelque chose mais pour nous laisser tranquille”, a insisté Félix Tshisekedi.
Il a ensuite accusé son prédécesseur Joseph Kabila de soutenir la rébellion. Pour Tshisekedi, le mouvement politico-militaire Alliance Fleuve Congo (AFC) est dirigé par Joseph Kabila Kabange. Plus loin, Tshisekedi a affirmé que le camp Kabila prépare une insurrection.
Le camp Kabila rejette en bloc ces accusations. Dans un communiqué signé par les membres du Front Commun pour le Congo (FCC) de Kabila, ils parlent d’une campagne de diabolisation menée par le régime actuel contre leur autorité morale, Joseph Kabila. La famille politique de Kabila affirme que le régime Tshisekedi prend leur autorité morale comme bouc émissaire et le rend responsable d’affaires dont il n’a aucune connaissance.
“Sans la moindre preuve, on cite le Président Kabila pour une affaire qu’il ne connaît pas”, a réagi le camp Kabila après les accusations de Félix Tshisekedi. Ferdinand Kambere, un des cadres du Parti Politique pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), a condamné le comportement de Tshisekedi, affirmant que cela touche à la dignité de son prédécesseur. “C’est triste pour un président de la République chez qui on attendait l’apaisement après l’attaque de la résidence de rais Joseph Kabila… Dans sa communication, il choisit de ternir l’image, l’honneur et la dignité de son prédécesseur”, a déclaré Ferdinand Kambere.
Ces réactions interviennent après que les rebelles ont violé la trêve humanitaire fixée par les États-Unis d’Amérique.
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