La partie civile, représentant la République, a réclamé un milliard de dollars américains en guise de réparation, estimant que cette somme est proportionnelle aux dommages subis par le pays.
Suite à la sévérité des réquisitoires, les avocats de la défense ont demandé un délai de cinq jours pour préparer leur plaidoirie. Cependant, la cour, ferme dans sa décision, n’a accordé qu’un délai de 24 heures. Cette courte période sera mise à profit pour permettre aux avocats de communiquer avec leurs clients et de coordonner leurs arguments de défense.
Les avocats de la défense ont qualifié le réquisitoire du ministère public de sévère, soulignant la nécessité de disposer de plus de temps pour une défense adéquate. Ils ont exprimé leurs préoccupations quant à la rapidité des procédures et l’impact potentiel sur la justice.
Ce procès suscite une attention particulière au sein de l’opinion publique, tant en raison des personnalités impliquées que de la nature des accusations portées contre eux. La sentence finale de la cour est désormais attendue avec une grande appréhension, alors que le pays retient son souffle dans l’attente d’un dénouement.
La semaine dernière, le ministre de la Justice et garde des Sceaux, Constat Mutamba, avait signé un communiqué demandant l’ouverture d’un procès contre Corneille Nangaa et ses alliés. La décision de la justice congolaise intervient quelques jours après que les États-Unis ont pris de nouvelles sanctions contre certains rebelles du M23, y compris Corneille Nangaa. Le responsable du mouvement Alliance Fleuve Congo est condamné alors qu’il est toujours sur le champ de bataille dans la province du Nord-Kivu.
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