Selon les normes urbanistiques en vigueur en République Démocratique du Congo, un cimetière ne peut être désaffecté qu'après 50 ans à compter du dernier enterrement. Or, l'arrêté provincial N° 01/274/CAB/GP-NK/2021 du 02 novembre 2021, qui autorise la destruction des tombes, a été pris en violation flagrante de la loi.
Face à l'urgence et à l'avancement des travaux, les familles des défunts ont décidé d'organiser une marche de protestation le jeudi 14 mars 2024.
La marche partira du cimetière de l'ITIG pour se rendre au gouvernorat de province du Nord-Kivu, où un mémo sera lu et déposé.
Colère et incompréhension
Les familles des défunts sont profondément choquées et indignées par la destruction des tombes de leurs proches. Elles ne comprennent pas comment une telle décision a pu être prise sans aucune consultation ni information préalable.
Les familles exigent l'arrêt immédiat des travaux de démolition et l'annulation de l'arrêté provincial.
Elles appellent également à la justice pour que les responsables de cette profanation soient sanctionnés.
La société civile locale renseigne elle, que les photos qui circulent sur la toile, il s'agissait d'exhumations de corps de défunts, ordonnées par les membres des familles.
Ces derniers ont décidé de transférer les corps de leurs proches au cimetière Makao, situé en territoire de Nyiragongo, pour leur offrir un enterrement plus
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