D’après des sources médicales locales, la propagation de la maladie s’accélère à Miti-Murhesa, causant déjà plusieurs décès. La majorité des victimes sont des enfants âgés de zéro à cinq ans.
La Division Provinciale de la Santé a confirmé, jeudi 22 août, que sept enfants de moins de cinq ans sont décédés des suites de la variole du singe entre juillet et août 2024, selon le Dr Justin Bengehya, épidémiologiste et spécialiste en information sanitaire au sein de cette division.
“La zone de santé de Miti-Murhesa a signalé la moitié des cas de Mpox recensés dans la province au cours de la semaine 32, avec 242 cas sur un total de 472,” a-t-il précisé.
Il a ajouté que les enfants, en particulier les nourrissons, sont les plus touchés, car leurs mères et les personnes qui les soignent sont en contact étroit avec eux. Par ailleurs, une partie de la population manque d’informations sur les mesures de prévention.
Au Sud-Kivu, les autorités provinciales s’efforcent de limiter la propagation de la maladie. Certains centres de traitement et d’isolement sont déjà opérationnels à Bukavu et même à l’intérieur de la province. Les médecins appellent le gouvernement et ses partenaires à agir rapidement en lançant des campagnes de sensibilisation pour mettre un terme à cette épidémie. Ils sollicitent la mobilisation et l’engagement de toutes les communautés, des agents de santé, des églises et des acteurs sociaux pour sensibiliser la population aux mesures préventives.
Le gouvernement central a annoncé qu’il accordait une priorité majeure à la réduction de la propagation et à l’éradication de cette épidémie. La zone de santé Miti-Murhesa, située à une vingtaine de kilomètres au nord de Bukavu, se trouve à proximité du Parc National de Kahuzi-Biega.
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