Dès l’entame de son discours, le Chef de l’État sénégalais a souligné l’état préoccupant dans lequel il a trouvé le pays. Il a décrit une situation morose héritée de l’ancien régime.
« Dès mon arrivée, nous avons fait le point sur les secteurs sensibles. Nous avons sollicité plusieurs responsables et constaté une situation très grave. Mais nous avons rapidement pris des mesures », a-t-il déclaré.
Pour lui, l’urgence est de remédier à certains problèmes, notamment le paiement des dettes de l’État auprès des partenaires, afin d’améliorer le quotidien des Sénégalais et de revoir les termes de certains contrats.
« Nous avons réglé certaines dettes, notamment celle de la SAR (Société africaine de raffinage), pour éviter des coupures d’électricité », a-t-il assuré, avant d’ajouter : « Nous avons découvert des contrats avec des niveaux de surfacturations inacceptables. J’ai demandé à ce que ces contrats soient bloqués car les intérêts du Sénégal n’étaient plus garantis. »
Bassirou Diomaye Faye a affirmé son engagement à faire du Sénégal une référence en prônant le principe du souverainisme, consistant à ce que les Sénégalais prennent en main leur propre destin.
Il a promis de tout mettre en œuvre pour satisfaire la demande sociale. Dans cette perspective, le Président Faye a révélé la création d’une Agence de centralisation des commandes de l’État.
Il est à noter que le président et son gouvernement travaillent d’arrache-pied pour résoudre les problèmes urgents et mettre en place des mécanismes visant à redorer l’image du Sénégal dans tous les secteurs d’activités.
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