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SÉNÉGAL : L’AÉROPORT INTERNATIONAL BLAISE-DIAGNE GANGRENÉ PAR LES RETARDS CHRONIQUES

Situé à Diass, à 47 km au sud-est de Dakar, l’Aéroport international Blaise-Diagne (AIBD) est rongé par un mal profond : les retards chroniques sur quasi-totalité des vols au départ. Un dysfonctionnement susceptible de freiner les ambitions du terminal, qui ambitionne de devenir le premier hub aérien d’Afrique de l’Ouest.
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Principale plateforme aéroportuaire du pays, l’Aéroport international Blaise-Diagne (AIBD) est rongé par un mal profond. Selon l’Agence nationale de l’aviation civile et de météorologie (Anacim), l’AIBD, situé à Diass, à 47 km au sud-est de Dakar, est gangrené par le non-respect des créneaux horaires de la part des compagnies aériennes qui desservent l’aéroport.

 

A l’arrivée, les vols ont ainsi enregistré un retard moyen d’environ 22 minutes, quand ce retard est d’une « cinquantaine de minutes Â» au départ, « toute compagnie confondue Â», note un rapport de l’Anacim. Ces retards qui touchent un vol sur deux à l’arrivée (51%) et 87% au départ et qui se sont accentués en moyenne sur la période août/septembre par rapport à juillet (14 minutes à l’arrivée, 38 minutes au départ en moyenne) impactent l’organisation opérationnelle de la plateforme. Deux tiers d’entre eux sont ainsi considérés comme « critiques » (plus de 16 minutes de retard), alors que seulement 21% sont « gérables Â» (moins de 16 minutes), note l’Anacim dans son rapport.

 

Connaitre les causes et y remédier

 

L’AIBD a une capacité d’accueil de trois millions de passagers par an, avec un terminal moderne et des équipements de pointe. Il représente une fierté nationale et une opportunité de développement économique pour le pays. Il vise à devenir le premier hub aérien d’Afrique de l’Ouest, en concurrence avec les aéroports d’Abidjan, d’Accra, de Lagos et d’Addis-Abeba. Il dessert 36 compagnies aériennes et contribue à la promotion du tourisme, du commerce et des investissements au Sénégal et en Afrique de l’Ouest.

 

Consciente que le dysfonctionnement dans le respect des créneaux pourrait être un frein aux ambitions de l’AIBD, l’Anacim pense qu’il « serait judicieux d’en connaitre les causes et ainsi d’y remédier Â».

Par Homme plume Pour MEDIA AFRIQUE NEWS
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