Des motifs administratifs avancés
Selon le directeur de la Communication, les recalés n’auraient pas rempli les exigences légales. Certains médias n’auraient pas déposé leur demande, d’autres ne disposeraient pas d’une licence d’exploitation valide ou auraient omis de fournir des autorisations préalables. Le ministère assure que les dossiers incomplets peuvent encore être régularisés d’ici le 6 décembre, date limite fixée pour l’enregistrement sur la plateforme en ligne.
Une sélection controversée
Malgré ces explications, plusieurs patrons de presse contestent cette sélection. Ils estiment que certains médias ont été exclus pour des raisons politiques. En réponse, le gouvernement se défend, mettant en avant l’absence de favoritisme. Le ministère souligne que des médias réputés proches du pouvoir, comme les WebTV Jotna et Xalaat, figurent également parmi les exclus.
Une mise en œuvre attendue
Les médias recalés attendent désormais leur notification officielle pour compléter leur dossier ou contester cette décision. Cette étape s’inscrit dans une application stricte du Code de la presse, adopté en 2017, visant à professionnaliser le secteur. Toutefois, cette démarche suscite des inquiétudes sur la liberté de la presse et l’indépendance des médias dans un contexte où la réglementation peut être perçue comme un outil de contrôle politique.
La question reste posée : cette sélection est-elle une opportunité pour renforcer le cadre légal du journalisme au Sénégal, ou bien un moyen d’exercer une pression sur les voix discordantes ? Le débat est lancé.
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