L'ONG britannique EFJ , dans son enquête a affirmé que cette pratique de pêche détruit fortement l'environnement marin et présente un obstacle sur les revenus des artisans sénégalais.
C'est en effet, à partir des grands filets leur permettant de capturer une importante quantité de poissons, dans des eaux profondes et éloignées des côtes sénégalaises que ces derniers opèrent.
Ces bateaux étrangers très équipés, sont liés à des entreprises européennes et chinoises, qui privilégient les marchés étrangers. Par conséquent les habitants de la Teranga se retrouvent sans poissons à vendre ou à consommer. Les communautés côtières sont encore les plus exposées à cette menace, car elles dépendent très souvent de la pêche, pour se nourrir et pour se procurer un revenu.
Aussi ces chalutiers pénètrent illégalement les zones réservées à la pêche artisanale, selon des témoignages. Ce qui serait à l'origine d'un risque de collision avec les pirogues, causant ainsi des dommages et très souvent la mort des pécheurs. Sans oublier la dégradation des écosystèmes marins et la perte de la biodiversité.
© MEDIA AFRIQUE NEWS. All Rights Reserved. Design by DPL DIGITAL