Samedi dernier, peu après le discours de MacKy Sall annonçant le report de la présidentielle, le chef de l’etat senegalais et leader de la majorité Benno Bok yakaar, a essuyé une première défection, celle de son désormais ex Ministre secrétaire général du gouvernement, Abdou Latif Koulibaly, qui a présenté sa démission.
Depuis, les revers se succèdent pour le camp présidentiel. Dernier en date, celui d’Awa Marie Coll Seck, ministre d’État et présidente de l'Initiative pour la transparence dans les industries extractives, qui a exprimé son désaccord avec le président.
Autres voix dissonantes celle d’une député de Beno Bok Yakaar qui a voté contre le projet de loi prolongeant le mandat de Macky Sall.
Outre la classe politique sénégalaise , les soutiens civils du président senegalais, ont tenu à marquer également leur désaccord, cas de chanteur Youssou Ndour et de Zahra Iyane Thiam, la directrice de l’agence sénégalaise de promotion des exportations.« J’estime que l’acte posé ce jour est une violation flagrante de notre charte fondamentale Quel gâchis ! » a t-elle affirmé
Hors des frontières, le ton est également monté. Hier la CEDEAO a exigé de “toute urgence des mesures nécessaires pour rétablir le calendrier électoral”.
De son côté Washington par la voix de son porte-parole au département d'Etat Matthew Miller a jugé “illégitime” le vote des députés lundi et a demandé instamment au gouvernement du Sénégal d'organiser l'élection présidentielle conformément aux lois électorales".
Macky Sall enregistre quand même des soutiens à l'exemple du parti démocratique sénégalais , qui envisage déjà l'établissement d’un nouveau Conseil constitutionnel.
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