Le Puntland disposera donc de sa propre autorité gouvernementale globale jusqu'à ce qu'un système de gouvernement fédéral soit en place avec une Constitution somalienne mutuellement acceptée et soumise à un référendum public.L'adoption, samedi, par le Parlement somalien du régime présidentiel avec l'instauration du suffrage universel direct est la raison de ce virage sécessionniste.
Les autorités du Puntland ont accusé Hassan Cheikh Mohamoud, le président somalien en fonction, d'avoir "violé la Constitution" et d'avoir "perdu la légitimité constitutionnelle".
La révision constitutionnelle acte le principe "une personne, une voix" qui devrait entrer en vigueur à compter du 30 juin prochain date des élections locales.
Au cours de la dernière décennie, le Puntland a marqué son désaccord avec le gouvernement fédéral à plusieurs reprises.
Région aride du nord-est de la Somalie riche en pétrole et qui abrite le port de Bosaso, le Puntland a déclaré son autonomie en 1998 et entretient des relations tendues avec le gouvernement central de Mogadiscio
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