Bientôt un mois que la confrontation dure. La guerre oppose le chef de l’armée, le Général Abdel Fattah Al-Bourhane, au Général Mohammed Hamdan Daglo, commandant des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR). La rivalité entre les forces armées prend les civils en otage. Ils sont pris au piège par les belligérants . Rappelons que le conflit a déjà fait près de 750 morts et 5000 blessés.
La plupart des habitant de Khartoum ont fui la capitale pour se réfugier à l'intérieur du pays. Des déplacés qui s'élèvent à 700 mille personnes selon l'Organisation des Nations Unies. Toujours selon l'ONU, si la guerre se poursuit avec cette intensité, c'est 2,5 millions de personnes qui souffriront de famine dans peu, d'autant plus que les pillages et les bombardements ont lieu dans quasiment la plupart des coins stratégiques de la capitale dont les hôpitaux et les lieux où se trouvent les réserves humanitaires, des informations confirmées par Hanna Serwaa Tetteh, l’envoyée spéciale de l’ONU pour la Corne de l’Afrique.
Le Soudan, faut-il le rappeler, est le troisième plus grand pays d'Afrique. L'enjeu est grand, les yeux des puissances pourraient y être focalisés.
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