Scènes de liesse et incertitudes sur l’avenir
En Syrie et à travers le monde, la chute d’Assad a été saluée par des scènes de liesse. Toutefois, cette victoire soulève de nombreuses questions sur l’avenir du pays et les contours de sa transition politique. La communauté internationale, qui surveille la situation de près, redoute une période de grande instabilité.
Une victoire sous le sceau de l’islamisme
À Damas, la prise de contrôle par les rebelles islamistes a été marquée par l’arrivée remarquée d’Abou Mohammed al-Joulani, leur chef. Après avoir baisé le sol de la capitale, il s’est rendu à la mosquée des Omeyyades pour célébrer ce qu’il a qualifié de « triomphe pour toute la communauté islamique ». Il a affirmé que « la Syrie a été purifiée », des propos qui reflètent la dimension idéologique de cette victoire.
Les États-Unis veillent contre la résurgence de l’EI
Alors que la Syrie entre dans une nouvelle ère, les États-Unis ont réaffirmé leur engagement à empêcher le groupe jihadiste État islamique (EI) de tirer parti de cette situation. Le président Joe Biden a déclaré que Washington ne « laisserait pas » l’EI se rétablir dans la région, où il avait contrôlé de vastes territoires entre 2014 et 2018.
Dans cette optique, le Centcom, le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient, a annoncé dimanche avoir mené « des dizaines de frappes » aériennes dans le centre de la Syrie. Plus de 75 cibles liées à l’EI ont été visées.
Alors que la transition politique s’annonce délicate, la chute d’Assad ouvre une période d’incertitudes pour la Syrie et la région.
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