Cette visite marque le premier déplacement de hauts responsables occidentaux en Syrie depuis plus d’une décennie, à la suite du renversement du régime de Bachar al-Assad par une coalition dirigée par des islamistes radicaux. Les deux ministres doivent rencontrer Ahmed al-Charaa, connu sous son nom de guerre Abou Mohammed al-Joulani, le nouveau dirigeant syrien.
L’objectif de cette mission est double : établir un dialogue avec le nouveau pouvoir et réaffirmer l’engagement des Européens envers le peuple syrien. “Ensemble, la France et l’Allemagne se tiennent aux côtés du peuple syrien, dans toute sa diversité”, a écrit Jean-Noël Barrot sur le réseau social X.
Le programme prévoit également une visite à la prison de Saydnaya, symbole des abus de l’ancien régime. Cette démarche vise à mettre en lumière la nécessité de justice et de réconciliation dans un pays marqué par plus de dix ans de guerre civile.
Cette visite intervient dans un contexte diplomatique complexe, alors que la communauté internationale observe avec prudence l’évolution de la situation en Syrie. La France et l’Allemagne espèrent jouer un rôle moteur dans la reconstruction et la stabilisation du pays tout en plaidant pour le respect des droits humains et des réformes inclusives.
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