Face à la gravité de la situation, le ministère tchadien de l’Environnement a réagi par un communiqué en date du 9 avril. Il y annonce avoir dépêché en urgence une équipe d’agents spécialisés, accompagnée des autorités locales, afin de « maîtriser la situation, sécuriser la zone et prévenir de nouveaux risques pour les populations ».
Une enquête approfondie a également été ouverte pour établir les circonstances exactes de ces incidents tragiques. Dans son communiqué, le ministère affirme que des mesures préventives avaient déjà été prises, mais qu’elles seront désormais renforcées, avec la collaboration des autorités administratives, des leaders traditionnels, des communautés locales et des experts en conservation de la faune.
L’objectif : rétablir une coexistence pacifique entre les hommes et les éléphants, dans un contexte où les conflits liés à la faune deviennent de plus en plus fréquents dans certaines régions du Tchad.
Le gouvernement a exprimé ses sincères condoléances aux familles endeuillées, tout en réaffirmant son engagement à protéger à la fois la biodiversité et la sécurité des citoyens. Des actions prioritaires seront mises en œuvre dans les plus brefs délais, notamment la sensibilisation des populations, l’aménagement des zones à risque, et le suivi renforcé des mouvements des éléphants.
Alors que la pression sur les écosystèmes s’accentue, cette crise rappelle l’urgence de repenser la gestion de la faune dans les zones habitées, afin d’éviter de nouveaux drames humains tout en assurant la conservation des espèces protégées.
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