La cérémonie d'inauguration s'est déroulée sous les auspices d'une largeparticipation nationale et internationale. Les dirigeants politiques, les représentants de la société civile et les diplomates ont convergé vers l'hémicycle pour témoigner de ce moment historique.
Cette nouvelle Assemblée est largement dominée par le parti du président Faure Gnassingbé, l’Union pour la République (Unir), qui détient 95 % des sièges, soit 108 sur 113. Les cinq sièges restants sont répartis entre trois formations d’opposition : l’Alliance nationale pour le changement (ANC), la Dynamique pour la majorité du peuple (DMP) et l’Alliance des démocrates pour le développement intégral (Addi).
Par ailleurs, le pouvoir exécutif reviendra au président du Conseil des ministres, un poste qui sera occupé par une personnalité issue du parti majoritaire, l’Unir de Faure Gnassingbé.
Certains élus de l’opposition ont hésité à siéger dans cette nouvelle Assemblée. Des discussions ont eu lieu pour déterminer l’attitude à adopter, car cette Assemblée doit mettre en place la nouvelle Constitution. Ce texte, adopté par la précédente législature, transforme le Togo d’un régime présidentiel à un régime parlementaire, supprimant ainsi l’élection présidentielle au suffrage universel direct.
La mise en place de cette nouvelle Assemblée nationale marque le point de départ d'une ère de renouveau et de consolidation démocratique au Togo. Elle s'inscrit dans le cadre des réformes engagées pour promouvoir la transparence, la bonne gouvernance et le respect des droits fondamentaux.
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