Des hôpitaux sanctionnés et des licences révoquées
Dans le sillage de ce scandale, les autorités turques ont pris des mesures drastiques en révoquant les licences des professionnels impliqués et en ordonnant la fermeture de neuf des 19 hôpitaux concernés. Ces établissements sont accusés d’avoir participé à un système de falsification de dossiers médicaux, qui aurait non seulement conduit à ces décès tragiques, mais aussi mis en péril d’autres patients.
Des appels à la démission et des familles en quête de justice
L’affaire a provoqué une vague d’indignation à travers le pays, avec des appels à la démission du ministre de la Santé, Kemal Memişoğlu. Les familles des victimes réclament une enquête approfondie pour faire la lumière sur les décès de leurs enfants et établir toutes les responsabilités dans cette tragédie.
Un système de santé sous pression
Ce scandale soulève des questions cruciales sur la gestion du système de santé turc et la régulation des pratiques médicales. Les autorités ont promis des réformes pour éviter que de tels drames ne se reproduisent, mais la confiance du public semble profondément ébranlée.
Alors que le procès se poursuit, la Turquie est confrontée à un débat national sur l’éthique médicale et la responsabilité des institutions sanitaires. Pour les familles des nourrissons décédés, l’enjeu principal reste le même : obtenir justice.
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