AFRIQUE : ÉTAT DES LIEUX DE LA CORRUPTION

Transparency International définit la corruption comme « un abus de pouvoir à des fins privées » et dresse un bilan contrasté en Afrique. Dans son récent rapport, l’organisme classe les pays africains vers le bas, malgré quelques progrès notables.

Parmi les rares exceptions, les Seychelles se distinguent en figurant dans le Top 20 avec un score de 72 sur 100, progressant ainsi à la 18e place sur 180 pays. Le Cap-Vert, considéré comme le deuxième pays le moins corrompu du continent, occupe la 35e position avec un score de 62, tandis que le Botswana se hisse à la 57e place avec un score de 57.

À l’opposé, la Somalie et le Sud-Soudan terminent le classement mondial respectivement aux 179e et 180e positions. Le rapport souligne également que la corruption nuit à la lutte contre le changement climatique : des fonds destinés à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à protéger les populations vulnérables se retrouvent détournés, et l’influence indue entrave l’élaboration de politiques environnementales efficaces.

Les scores de chaque pays reposent sur une combinaison d’au moins trois sources de données issues de 13 enquêtes et évaluations, réalisées notamment par la Banque mondiale et le Forum économique mondial.