AFRIQUE: LE MINISTRE GABONAIS CHARLES M’BA AU CŒUR DES ÉCHANGES ENTRE LA CEMAC ET LA FRANCE

Le ministre gabonais des Comptes Publics et de la Dette, Charles M’BA, a activement pris part, le jeudi 17 avril 2025 à Paris, à la réunion de haut niveau entre la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) et la France. Aux côtés de son collègue Mark-Alexandre DOUMBA, ministre de l’Économie et des Participations, Charles M’Ba a représenté le Gabon dans ce cadre stratégique de dialogue économique.

Organisé en présence des ministres de l’Économie et des Finances des États membres de la CEMAC, des gouverneurs des banques centrales, ainsi que des présidents d’institutions régionales, ce sommet visait à renforcer la coopération entre la France et les pays de la CEMAC face aux défis économiques actuels.

Charles M’BA, au cœur des discussions, a plaidé pour une meilleure résilience économique de la sous-région, tout en insistant sur l’importance de mécanismes de financement innovants pour accompagner la relance des économies.

Les échanges ont également porté sur l’intégration régionale comme moteur d’une croissance inclusive, durable et souveraine pour les États de la CEMAC.

La réunion, co-présidée par Éric Lombard, ministre français de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, et Ivan Bacale Ebe Molina, président du Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale, a débouché sur une série d’engagements concrets. La France a notamment réaffirmé son appui aux politiques économiques et financières des pays membres, à la réforme du cadre réglementaire de change, ainsi qu’aux programmes soutenus par le Fonds monétaire international (FMI).

Pour Charles M’BA, cette rencontre a constitué un signal fort de la volonté du Gabon de s’inscrire activement dans la relance et la transformation économique régionale, en s’appuyant sur des partenariats stratégiques . Le ministre a souligné l’importance d’une solidarité accrue entre États membres pour bâtir des économies plus résilientes face aux chocs externes.

Ce rendez-vous traduit une volonté commune de bâtir des économies plus robustes et mieux préparées aux chocs extérieurs, en misant sur la solidarité régionale et les partenariats stratégiques.