En Afrique, ces micro-organismes toxiques ont causé la mort de nombreux animaux sauvages. Récemment, après avoir décimé plus de 300 éléphants au Botswana, les cyanobactéries ont de nouveau frappé au Zimbabwe, entraînant la mort de plusieurs espèces, dont le rhinocéros blanc. Cette espèce, considérée comme “quasi menacée” par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), est particulièrement vulnérable.
Selon l’Autorité de la faune sauvage zimbabwéenne, ces animaux ont succombé après avoir consommé de l’eau contaminée dans un lac pollué, qui alimente également la capitale, Harare. Les analyses ont révélé la présence de cyanobactéries toxiques, dont les effets ne se limitent pas aux animaux, mais touchent également les humains.
Face à cette situation critique, les autorités ont pris des mesures d’urgence en transférant les rhinocéros survivants vers des zones plus sûres. Cependant, l’ampleur des dégâts causés par ces algues appelle à une action plus concertée.
Pour prévenir de nouvelles tragédies, il est impératif de renforcer la surveillance des points d’eau, de lutter contre la pollution et de sensibiliser les populations locales aux dangers des cyanobactéries. Des initiatives régionales et internationales doivent être mises en place pour protéger non seulement les animaux, mais également les communautés humaines qui dépendent de ces ressources en eau.
La lutte contre les cyanobactéries est un défi environnemental urgent qui nécessite des efforts coordonnés pour préserver la biodiversité africaine.
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