L’étude, menée par des chercheurs kényans et zimbabwéens, souligne que la température moyenne annuelle en Afrique a augmenté de plus de 0,5 °C par décennie au cours des trente dernières années, avec des impacts particulièrement prononcés sur l’agriculture. En Afrique de l’Ouest, par exemple, la productivité du maïs pourrait chuter de 2 à 57 %, et celle du sorgho de 8 à 4,8 %.
Des régions telles que l’Afrique du Nord, l’Afrique australe et l’Afrique de l’Ouest devraient connaître une hausse des températures de 1,4 à 2,5 °C d’ici 2050, menaçant particulièrement les zones semi-arides et sèches.
Ce réchauffement affectera gravement l’agriculture, entraînant une réduction de la production alimentaire, une hausse des prix des produits et une aggravation des inégalités économiques. Les économies africaines, largement dépendantes du secteur primaire, seront également fortement impactées.
Face à cette crise climatique, le rapport appelle à une adaptation immédiate de l’agriculture. Il est impératif que les nations africaines renforcent leurs capacités d’adaptation par l’adoption de pratiques agricoles durables et le financement de solutions comme l’irrigation et la gestion des ressources. L’aide internationale sera cruciale pour soutenir ces efforts et réduire la vulnérabilité croissante des populations africaines.
Le rapport insiste sur l’urgence d’intervenir pour protéger l’agriculture, secteur clé pour nourrir un continent déjà confronté aux effets dévastateurs du changement climatique.
© MEDIA AFRIQUE NEWS. All Rights Reserved. Design by DPL DIGITAL