Parmi les candidats acceptés le 25 juillet par l’autorité électorale figure le président sortant Abdelmadjid Tebboune. À 78 ans, l’homme politique est en lice pour briguer un deuxième mandat. Grand favori de cette élection présidentielle anticipée, il bénéficie du soutien de quatre formations politiques, dont le Front de Libération Nationale (FLN) et le parti islamiste Al Bina d’Abdelkader Bengrina.
Tebboune sera opposé à Abdelaali Hassani, président du principal parti islamiste, le Mouvement de la Société pour la Paix (MSP), et à Youssef Aouchiche, leader du Front des Forces Socialistes (FFS). Cette élection s’annonce donc comme un affrontement entre le candidat sortant et des figures de l’opposition, chacune représentant des courants politiques distincts.
Plusieurs candidatures ont été rejetées, dont celles de deux femmes, l’avocate Zobeida Assoul et Saïda Nezgha. Nezgha a annoncé qu’elle lancerait un recours devant la Cour constitutionnelle algérienne, affirmant : « Je ne crains personne, j’arracherai mes droits par la force de la loi ».
La campagne électorale démarrera officiellement le 14 août prochain et s’achèvera le 4 septembre, offrant aux candidats l’opportunité de présenter leurs programmes et de convaincre l’électorat algérien.
Cette élection présidentielle anticipée intervient dans un contexte de forte attente populaire pour des réformes et une meilleure gouvernance, après des années de turbulences politiques et économiques.
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