L’étude indique que l’adoption d’outils numériques, tels que les logiciels agricoles, permettrait aux exploitants de gérer leurs cultures avec une précision inédite. Cette transition numérique pourrait ainsi entraîner une hausse de 4,3 % de la valeur ajoutée globale du secteur.
Cette expansion serait également accompagnée de la création de 82 000 nouveaux emplois et d’une augmentation des revenus fiscaux estimée à 33 milliards FCFA.Pour les agriculteurs, les bénéfices seraient considérables. L’intégration des technologies numériques pourrait améliorer leur rendement de 10,5 à 20 % et accroître leurs bénéfices de 23 %.
Par ailleurs, ces innovations faciliteraient le développement de nouvelles chaînes de valeur dans des secteurs clés tels que l’huile de palme, l’ananas, les noix de cajou, les légumes, le riz, le maïs, le manioc, les produits laitiers et la volaille. Bien que l’e-agriculture présente un fort potentiel, plusieurs défis restent à relever pour atteindre ces objectifs.
À cet effet, la GSMA préconise une coopération renforcée entre le gouvernement, les fournisseurs de services télécoms et les acteurs du secteur privé afin de maximiser l’impact de ces avancées technologiques.
Il convient de rappeler que l’agriculture est un secteur clé pour le Bénin, représentant environ 27 % du PIB national. Toutefois, les exportations agricoles restent largement concentrées sur le coton (30 % des exportations), suivi des noix de cajou et d’autres produits de moindre importance, tels que les oléagineux et le bois.
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