Le 2 octobre 2024, les deux personnalités ont été arrêtées dans le cadre d’une enquête ouverte le 25 septembre dernier, les poursuivant pour « complot contre la sûreté de l’État ». Lors de leur comparution devant la chambre des libertés et de la détention de la CRIET, ils ont également été inculpés pour « blanchiment de capitaux » et « corruption d’agent public », avant d’être placés en détention provisoire.
Cette décision a été vivement contestée par les avocats de l’homme d’affaires. Maître Ayodélé Ahounnou, l’un des défenseurs d’Olivier Boko, a dénoncé un manque de preuves tangibles : « À ce stade de l’enquête, il n’existe aucun élément matériel liant les faits reprochés à Monsieur Olivier Boko. Cela saute aux yeux, il y a un écart flagrant entre les accusations et les faits ! ».
Le procès de Boko et Homeky est attendu dans les prochains mois, tandis que la défense prépare activement une contre-offensive juridique.
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