BOTSWANA : LES EFFETS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE SUR LA FAUNE

La crise climatique ne touche pas uniquement les humains ; la faune est également confrontée à des conséquences dramatiques. Une étude récente, publiée dans Science of the Total Environment, révèle que les 350 éléphants morts en 2020 au Botswana ont succombé à une intoxication causée par des cyanobactéries, également connues sous le nom d’algues bleues, présentes dans leurs sources d’eau. Ces bactéries produisent des toxines dangereuses, favorisées par des conditions environnementales exacerbées par le changement climatique.

Une découverte qui vient confirmer que le changement climatique peut entraîner une série de conséquences néfastes, tant pour la faune que pour le bétail et les êtres humains, allant d'une modification drastique de l'accès à l'eau à des conditions favorables au développement de bactéries et d'algues nuisibles, menant ainsi à la dépopulation animale.

Face à cette crise, des actions urgentes sont nécessaires : réduction des émissions de gaz à effet de serre, conservation des habitats naturels, et surveillance renforcée de la qualité des eaux. Sensibiliser les populations locales pour prévenir la prolifération des cyanobactéries est également crucial.

L’étude, menée par une équipe d’experts botswanais et britanniques, s’est appuyée sur des données satellites pour analyser la répartition des carcasses d’éléphants autour de 3 000 points d’eau. Cette approche souligne l’importance de la science dans la lutte contre les effets du changement climatique et la protection de la biodiversité.