Le verdict a été rendu en novembre 2024 lors d’une session du pôle judiciaire spécialisé dans la répression des actes de terrorisme, bien que le procès se soit déroulé à huis clos.
Un attentat meurtrier en 2017
Dans la nuit du 13 au 14 août 2017, deux hommes armés avaient ouvert le feu sur la terrasse du café Aziz Istanbul, tuant dix Burkinabè et neuf étrangers, dont des imams koweïtiens, un Français, une Canadienne et d’autres ressortissants étrangers. Après l’attaque, les assaillants s’étaient retranchés dans un bâtiment avant d’être abattus par les forces de sécurité.
Arrestations et enquête
Le 22 mai 2018, deux suspects avaient été arrêtés par les forces spéciales burkinabè dans le quartier Rayongo de Ouagadougou, lors d’une opération qui avait également neutralisé Abdoulaye Sawadogo, alias « Abdallah », présenté comme le commanditaire de l’attentat.
L’attaque du café Aziz Istanbul n’a jamais été revendiquée, mais son mode opératoire rappelle celui de l’attentat du café Cappuccino et de l’hôtel Splendid en 2016, qui avait fait 30 morts et avait été revendiqué par le groupe jihadiste al-Mourabitoune.
Avec ces condamnations, le Burkina Faso continue de traquer les responsables d’actes terroristes dans un contexte sécuritaire marqué par des attaques récurrentes.
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