Dans un arrêt publié jeudi, la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) s’est prononcée sur le décret pris le 21 février 2020 par la France, autorisant l’extradition de François Compaoré vers le Burkina Faso. Pour l'intitution internationale, Paris doit réexaminer les assurances fournies par Ouagadougou, après les soubresauts socio-politiques intervenus en 2022.
La Cour a suivi François Compaoré qui assure que son extradition entraînerait des conséquences d’une gravité exceptionnelle sur sa sécurité et son intégrité physique, et violerait l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme (interdiction de la torture et des traitements inhumains ou dégradants).
En rappel, la justice burkinabè veut écouter François Compaoré, frère cadet du président Blaise Compaoré (1987-2014), pour sa présumée implication dans les assassinats du journaliste Norbert Zongo et de trois de ses compagnons, le 13 décembre 1998.
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