Selon le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Turk, la situation au Burkina Faso demeure préoccupante. Il a indiqué que de nombreuses exactions ont été commises par les forces de sécurité et de défense et leurs auxiliaires. En effet, depuis l’arrivée de la junte au pouvoir, on constate non seulement une augmentation des meurtres, mais aussi un non-respect des droits humains.
« Je suis profondément troublé par le fait que les forces de sécurité et de défense et leurs auxiliaires auraient commis des meurtres gratuits, notamment des exécutions sommaires », a-t-il déclaré.
Le Haut-Commissaire a souligné la nécessité d’une enquête « indépendante et transparente sur l’ensemble des violations et abus du droit international et des droits humains » pour que les coupables soient traduits en justice.
Il a également ajouté que le nombre de victimes civiles ne cesse d’augmenter, avec une hausse de 65 % entre novembre 2023 et avril 2024.
« Je comprends pleinement les menaces sécuritaires complexes auxquelles le Burkina Faso est confronté. Je réitère mon appel aux autorités à prendre toutes les mesures possibles pour assurer la protection des civils. Une réponse à ces menaces ne réussira que si le droit international est pleinement respecté partout », a-t-il martelé.
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