Malgré le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la CEDEAO, suite à la création, le 6 juillet 2024, de la Confédération des États du Sahel (CES), l’organisation régionale envisage de relancer les discussions avec ces trois États.
Pour ce faire, le président sénégalais a été mandaté par la CEDEAO pour entamer les discussions et parvenir à un apaisement entre les deux parties. Un rôle qu’il tient à cœur, car selon lui, il est important d’agir avant que le retrait définitif des trois pays ne soit effectif, soit le 28 janvier 2025, selon le traité de l’organisation.
« Le Sénégal est un grand pays. Pas par sa superficie, mais par les hommes qui ont incarné ses institutions. Particulièrement ceux qui ont animé sa diplomatie et qui nous ont forgé une respectabilité que nous devons préserver », a-t-il indiqué.
Dans son rôle de facilitateur, il sera accompagné par le président togolais, car pour lui, cette démarche de médiation est profitable à tous. « Cela a été consacré aujourd’hui [dimanche 7 juillet] dans la résolution de la CEDEAO, qui a décidé de travailler à l’apaisement entre l’organisation et ces pays qui sont encore membres parce que le délai auquel leurs velléités de départ doivent être entérinées n’est pas encore arrivé. »
Pour Diomaye Faye, il n’est pas question de rester inactif face à cette situation. « Notre responsabilité, c’est de travailler à rapprocher les positions, à les réconcilier, à faire en sorte qu’il puisse y avoir un espace de dialogue entre l’organisation et les parties prenantes, notamment l’Alliance des États du Sahel (AES). Et j’espère que d’ici la fin du délai de préavis, il y aura assez de discussions qui permettront de réconcilier les positions et de travailler à renforcer l’organisation afin qu’elle prenne mieux en charge les défis communs auxquels nous sommes confrontés », a-t-il conclu.
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