Des négociations sont en cours pour définir un calendrier acceptable pour les deux parties. « Les discussions sont techniques mais constructives », assurent des responsables militaires français. N’Djamena, tout en insistant sur la qualité du partenariat avec Paris, refuse cependant l’échéancier proposé par la France, qui prévoyait un retrait d’ici mars. Les autorités tchadiennes souhaitent un départ complet avant la fin février, à l’approche du ramadan.
Des premiers mouvements sont déjà en cours, notamment avec le retrait des Mirage 2000 stationnés à N’Djamena et la prochaine évacuation des bases françaises de Faya-Largeau et Abéché. Toutefois, la logistique complexe du désengagement et les contraintes sécuritaires rallongent le processus.
Le camp Kossei, principale emprise française dans la capitale tchadienne, représente le dernier défi. Paris s’engage à opérer ce retrait « en sécurité et en bon ordre », tout en poursuivant les discussions avec N’Djamena pour trouver une solution consensuelle.
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