Dans un communiqué publié lundi dernier, l'Armée de libération nationale (ELN) révèle que cet engagement était lié à la mise en place d'un « fond multi donateurs » abondé par la communauté internationale.
« Le gouvernement montre peu de volonté d'avancer dans ce domaine. Compte tenu de ce qui précède, l'ELN considère que son offre de suspension unilatérale des enlèvements contre rançon est caduque », a souligné le groupe armé sur son compte Telegram.
En réaction, le gouvernement colombien a dit avoir « toujours fait comprendre à l'ELN que le commerce d'êtres humains n'avait aucune (…) justification et que son élimination ne faisait l'objet d'aucune transaction”.
« Nous espérons que l'ELN tiendra ses engagements envers la société colombienne et la communauté internationale et mettra fin à toute forme d'enlèvement », a-t-il ajouté dans un communiqué.
Ces différents communiqués font craindre une reprise des hostilités entre les deux camps. Cependant, l'Armée de libération nationale a déclaré qu’elle « continuerait à respecter le cessez-le-feu » et qu’elle maintenait « sa volonté de reprendre et de conclure de nouveaux accords en cohérence avec l’horizon d’une solution politique qui condense l’ordre du jour et guide ce processus ».
Depuis 2023, un fragile cessez-le-feu est en vigueur entre l’État colombien et la Guérilla. Les deux parties s’accusent régulièrement de ne pas respecter cet accord.
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