Ce faible engagement contraste avec les efforts annoncés par le gouvernement, qui avait adopté une politique d’Équité et d’Égalité de Genre pour réduire les inégalités et encourager une participation équitable aux initiatives de développement.
Actuellement, le pays compte deux ministres femmes sur quinze au gouvernement, dont la porte-parole, et une seule gouverneure élue sur trois. Une situation qui tranche avec les discours du président Azali Assoumani, appelant à une plus grande inclusion féminine dans les postes électifs et les responsabilités d’État.
Lors des dernières élections présidentielles, 24 candidats étaient en lice, mais une seule femme, Moinaecha Youssouf Djalali, s’était présentée, devenant ainsi la deuxième femme de l’histoire à briguer la magistrature suprême de l’archipel.
Pour les législatives à venir, le parti présidentiel ne compte que cinq candidates titulaires, un chiffre qui illustre le long chemin restant à parcourir pour atteindre une véritable parité en politique.
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