Dimanche soir, le ministre comorien de l’Intérieur, Fakridine Mahamoud, a confirmé l’arrestation du directeur de la police nationale et du secrétaire général du ministère de l’Intérieur. Trois agents de l’opérateur technique Semlex ont également été inculpés.
Les accusés, placés sous contrôle judiciaire, sont poursuivis pour “faux et usage de faux de documents administratifs relatifs à la confection de passeports de l’Union des Comores”. Selon un communiqué officiel, l’affaire a éclaté après la découverte d’un lot de passeports comoriens frauduleux dans un pays étranger, entraînant l’ouverture d’une enquête.
Une deuxième affaire fait également l’objet d’investigations. Des passeports auraient été délivrés “en dehors de toute base ou procédure requise”, selon les autorités. Une source judiciaire précise que les fraudeurs conservaient le numéro d’identification national du passeport mais modifiaient le nom et la date de naissance au profit du bénéficiaire du document illégal.
Face à ces irrégularités, le gouvernement a décidé de suspendre temporairement la production des passeports, le temps de faire la lumière sur ces pratiques frauduleuses.
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