Un appel à l’action de l’ONU
Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations unies, a lancé un appel pressant aux nations prospères pour accroître les investissements dans l’adaptation au changement climatique. Il a proposé de fixer à 40 milliards de dollars par an le financement nécessaire d’ici 2025 pour répondre aux catastrophes climatiques croissantes.
Pour financer ces efforts, Guterres a également suggéré la création de taxes de solidarité sur des secteurs clés comme le transport maritime, l’aviation et l’extraction de combustibles fossiles. Ces contributions pourraient alimenter les fonds climatiques et soutenir les pays les plus vulnérables, souvent en première ligne face aux dérèglements climatiques.
Des revendications pour plus d’équité
Parallèlement, des manifestations ont éclaté à Bakou, où des militants réclament que les nations les plus riches, responsables historiques des émissions de gaz à effet de serre, assument pleinement leurs responsabilités financières. Les manifestants plaident pour un financement équitable et transparent des mesures climatiques.
Un défi financier colossal
Un rapport publié par le groupe indépendant d’experts sur le financement climatique (IHLEG) dresse un tableau alarmant des besoins futurs. Selon ce document, les fonds nécessaires pour lutter efficacement contre le changement climatique pourraient atteindre 1 300 milliards de dollars par an d’ici 2035. Cette somme serait indispensable pour limiter les impacts dévastateurs du réchauffement et soutenir les populations touchées.
Alors que les discussions se poursuivent à la COP29, les attentes sont élevées pour que des engagements concrets et ambitieux soient pris. La mobilisation des fonds climatiques reste un défi incontournable pour répondre à l’urgence climatique mondiale et garantir un avenir durable.
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