Les attentes pour ce sommet sont colossales. Les experts estiment que des milliers de milliards de dollars seront nécessaires pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et permettre aux nations de s’adapter aux changements déjà en cours. Cependant, les négociations s’annoncent ardues, en raison de l’absence de plusieurs dirigeants influents, notamment ceux des États-Unis et de la Chine, les plus grands pollueurs de la planète.
« Le sort de la planète dépend en grande partie de ce que nous parviendrons à accomplir au cours des cinq à dix prochaines années », affirme Bill Hare, PDG de Climate Analytics. Il insiste sur l’importance de trouver des accords ambitieux et durables pour éviter les conséquences les plus graves du réchauffement climatique.
Les discussions à Bakou se concentrent également sur le soutien financier aux pays en développement, souvent les plus affectés par le dérèglement climatique malgré leur contribution marginale aux émissions mondiales. Le manque de fonds et les promesses non tenues lors des précédentes COP ont attisé la méfiance, rendant les négociations d’autant plus sensibles.
Un échec à Bakou risquerait de compromettre les objectifs de réduction des émissions pour 2025, remettant en cause les efforts mondiaux pour contenir le réchauffement climatique en dessous de 1,5 °C. La pression est donc à son comble pour que cette COP29 débouche sur des mesures concrètes et un financement clair, afin d’offrir une chance réelle à la planète de surmonter la crise climatique.
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