CORRIDOR ABIDJAN - LAGOS : VERS UNE LIBRE CIRCULATION DES MARCHANDISES ?

Du 3 au 4 octobre derniers, des experts se sont réunis pour discuter de différentes problématiques sous-régionales. La libre circulation des marchandises sur le corridor Abidjan-Lagos est manifestement la priorité.

Le Nigéria, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo ont participé à la rencontre préparatoire, avant la réunion des États du corridor Abidjan-Lagos de ce jeudi à Cotonou. Les discussions pourraient aboutir à la libre circulation des marchandises en Afrique de l'Ouest, de la capitale économique de Côte d'Ivoire à celle du Nigéria. 

Au cœur des pourparlers de ces deux derniers jours, les représentants des cinq États ont parlé des obstacles liés aux échanges commerciaux sur le corridor Abidjan-Lagos, dans la logique d’une facilitation de la circulation dans la sous-région, respectant le Schéma de Libération des Échanges de la CEDEAO (SLE). Pour Lamine Ami-Touré, chef adjoint du bureau national de la CEDEAO, cette réunion est le lieu pour penser à une approche novatrice, qui permettra de fluidifier libre échange dans le corridor. 

Durant ladite rencontre, des recommandations ont été enregistrées et des conclusions prises. Celles-ci, seront analysées et adoptées, lors de la réunion du 5 octobre.《La persistance des obstacles au commerce sur les corridors de l’Afrique de l’ouest en général et du corridor Abidjan-Lagos en particulier, pourrait mettre à mal l’attractivité de notre région en matière d’investissement》, a déclaré le Dr Mohamed Chambas, secrétaire général du groupe des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique. 

Une interpellation qui met en avant les réticences en termes de libre circulation de biens et de services. Elles pourraient être à l’origine d’une baisse de la compétitivité, qui impactera l’ensemble des pays membres.