Dans le but de lutter contre des conditions climatiques difficiles pour ses récoltes agricoles, le ministre égyptien de l’agriculture El-Sayed El-Qusseir et son homologue chinois Tang Renjian ont validé une coopération.
Selon les termes de cet accord, un accompagnement se fera pendant trois années pour développer de nouvelles variétés de cultures adaptées au déficit de pluviosité relevé en Égypte.
Cette collaboration s’inscrit dans une ambition nourrie par la Chine d'investir dans le domaine de l’agriculture en Afrique. Avant l’Égypte, Pékin avait déjà signé des partenariats dans le secteur avec le Maroc, la Tanzanie, et la Namibie.
L’Égypte connaît en effet un écosystème aquatique particulièrement rude. D'après plusieurs études effectuées par des ONG de l'environnement, le pays enregistre un déficit hydrique d’environ 21 milliards de mètres cubes par an.
Ce qui n’a pas empêché le pays d’enregistrer ces 9 derniers mois un essor considérable. En effet, c’est l’un des plus gros importateurs de blé au monde.
Un élan que les changements climatiques et la guerre en Ukraine menacent constamment. Tel que l'indiquent plusieurs de nos confrères, ce partenariat gagnant-gagnant avec la Chine, pourrait constituer une alternative efficace par le biais d’apports innovateurs.
En quelques années, la Chine est devenue le deuxième partenaire commercial de l'Égypte après les Émirats Arabes Unis. Une alliance qui devrait aboutir plus tard à la signature d’un mémorandum pour l'exportation des mangues égyptiennes vers la Chine.
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