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EGYPTE : TROIS ANS DE PRISON POUR LE MILITANT PATRICK ZAKI

Le chercheur et militant Patrick Zaki a été condamné par le tribunal d’urgence de la Sûreté d’Etat à Mansoura, le 18 juillet, à trois ans de prison pour avoir dénoncé la discrimination anti-chrétiens dans son pays. Un verdict ayant créé une vague d’indignations dans le pays et à l’international.
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Le verdict est tombé pour Patrick Zaki. Le chercheur et militant a été condamné par le tribunal d’urgence de la Sûreté d’Etat à Mansoura, le 18 juillet, à trois ans de prison pour avoir dénoncé la discrimination anti-chrétiens dans son pays. Agé de 32 ans, Patrick Zaki a été arrêté en 2020 pour terrorisme après avoir publié en 2019 un article portant sur les violations des droits des Coptes, la plus importante minorité chrétienne du Moyen-Orient à laquelle appartiennent 10 à 15% des 105 millions d’Egyptiens.

Le chercheur avait été libéré en décembre 2021 après 22 mois en détention préventive. Amnesty International a dénoncé un verdict scandaleux, estimant que l’image de Patrick traîné hors de la salle d’audience est terrifiante. Il est impossible d’interjeter appel après un verdict d’une cour d’exception.

Des centaines d’arrestations depuis 2013

Pour marquer leur désaccord, trois militants de premier plan ont décidé de quitter le dialogue nationallancé début mai par le gouvernement pour discuter de sujets sensibles à moins d’un an de l’élection présidentielle. Ce 19 juillet, c’est le département d’Etat américain s’est dit préoccupé par la condamnation à trois ans de prison du défenseur des droits humains égyptien Patrick Zaki, demandant sa libération immédiate, ainsi que celle des autres prisonniers détenus arbitrairement, dans un message publié sur Twitter.

L’Égypte occupe les derniers rangs du classement des libertés universitaires dans le monde établi par l’Academic Freedom index, aux côtés de l’Arabie saoudite, de la Turquie ou de la Chine. Depuis 2014, les autorités mènent une impitoyable répression contre les universitaires, mais aussi les journalistes, artistes, avocats, syndicalistes et autres militants politiques. Des centaines d’étudiants et universitaires ont été arrêtés dès 2013, pour leurs idées islamistes, et une douzaine de chercheurs sont en prison pour leur travail, selon l’Association pour la liberté de pensée et d’expression.

Par Homme plume Pour MEDIA AFRIQUE NEWS
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