FOOTBALL : DÉBATS APRÈS LA NOMINATION DE VLADIMIR PETKOVIC À LA TÊTE DES FENNECS D’ALGÉRIE

Une semaine après sa nomination à la tête des Fennecs d’Algérie, Vladimir Petkovic est loin de faire l’unanimité. Est-il l’homme de la situation ? La question taraude les esprits.

Une semaine après sa nomination à la tête des Fennecs d’Algérie, Vladimir Petkovic divise. Pour beaucoup, en effet, l’entraineur suisse et successeur de Djamel Belmadi n’était pas le premier choix de la Fédération algérienne de Football (Faf). Et pour cause : « On ne le connaissait pas forcément beaucoup avant que son nom ne commence à circuler. Les gens se sont renseignés sur lui », a affirmé le chef du service des sports du quotidien algérien El Watan.

« Certains, notamment les supporteurs de Belmadi, le critiquaient avant même sa nomination, et cela continue. D’autres sont optimistes, et entre les deux, il y a les dubitatifs », a ajouté Yazid Ouahib. Sans être un fervent partisan de Djamel Belmadi, l’ancien international et sélectionneur algérien Ali Fergani, s’interroge sur la pertinence de cette nomination. 

« Ce qui m’interpelle, ce ne sont pas les qualités de Petkovic, qui a eu des résultats avec la Suisse, une bonne sélection européenne. Mais plutôt le fait qu’il n’a jamais travaillé en Afrique, ce qui peut être un handicap, et qu’il ne maîtrise pas très bien le français, alors que la sélection est en majorité composée de binationaux nés en France », a-t-il analysé.

Pas d’état de grâce ? 

Dans un pays où le football et particulièrement l’équipe nationale sont des sujets très sérieux, l’arrivée d’un nouveau sélectionneur laisse supposer que l’heureux élu devra rapidement avoir des résultats. La mission de Vladimir Petkovic à la tête de l’équipe nationale de football d’Algérie est de relancer l’équipe après des performances décevantes lors de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2024. 

Le technicien a exprimé son optimisme et son intention de construire une équipe solide et cohésive. Il a souligné l’importance de repartir de zéro de manière positive et de continuer sur la lancée des performances passées de l’équipe. Il envisage d’évaluer les joueurs disponibles pour décider de la stratégie de jeu. Vladimir Petkovic, qui a déjà mené la Suisse à la Coupe du monde à deux reprises, espère atteindre le même succès avec l’Algérie. C’est tout le bien qu’on lui souhaite.