Dans un communiqué, l’Élysée dénonce une « dégradation brutale » des relations bilatérales et exprime sa « consternation », rappelant l’importance du dialogue amorcé le 31 mars entre les deux chefs d’État. Cette nouvelle escalade survient après huit mois de tensions accrues, notamment liées au soutien de Paris au plan marocain pour le Sahara occidental, aux contentieux migratoires, et à l’arrestation de plusieurs influenceurs d’origine algérienne en France.
Le climat s’est davantage détérioré avec l’arrestation, le 11 avril, de trois ressortissants algériens – dont un employé consulaire – soupçonnés d’implication dans l’enlèvement de l’opposant algérien Amir Boukhors sur le sol français. Alger a dénoncé une « cabale judiciaire inadmissible ».
« La France défendra ses intérêts », a affirmé l’Élysée, tout en maintenant son ambition de dialogue avec l’Algérie. Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a pour sa part souligné que Paris répondait à une « escalade » et que le dialogue « ne saurait être à sens unique ».
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