Maroc Diplomatique
Le 30 juin marque un jour historique pour l’extrême droite, qui a pris une large avance au premier tour des législatives. Si le Rassemblement National invite les Français à lui accorder la majorité absolue au deuxième tour, dimanche prochain, pour pouvoir gouverner, d’autres partis appellent à barrer la route à l’extrême droite.
Les partis du Nouveau Front Populaire, notamment La France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon, ont pour objectif d’empêcher le RN d’obtenir la majorité au parlement. Selon Mélenchon, son parti va retirer ses candidatures dans certaines circonscriptions. La consigne est simple, directe et claire : pas une voix, pas un siège de plus pour le RN.
« Conformément à nos principes et à nos positions constantes dans toutes les élections précédentes, nulle part nous ne permettrons au RN de l’emporter. C’est pourquoi, dans l’hypothèse où il serait arrivé en tête, tandis que nous ne serions qu’en troisième position, nous retirerons notre candidature », a déclaré le leader Insoumis.
Dans le même élan, le premier secrétaire du Parti Socialiste, Olivier Faure, a également appelé à barrer le chemin au Rassemblement National. « Ce parti, dont la matrice est raciste, xénophobe et antisémite, représente un danger qui devrait tous nous mobiliser », a-t-il indiqué.
Cette volonté de se débarrasser du RN est visiblement partagée par tous. Le parti au pouvoir appelle à un large rassemblement pour contrer le RN.
« Face au Rassemblement National, l’heure est à un large rassemblement clairement démocrate et républicain pour le second tour », a expliqué le président Macron.
Une idée également soutenue par Gabriel Attal : « Notre objectif est clair : empêcher le Rassemblement National d’avoir une majorité absolue au second tour », a-t-il poursuivi.
Les regards sont désormais tournés vers le second tour des législatives dimanche prochain.
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