Maîtres Christophe Ingrain et Jean-Michel Darrois, les conseils de Nicolas Sarkozy, 70 ans, ont insisté une fois encore sur l’innocence de leur client, qui n’a eu de cesse de dénoncer ce qu’il considère comme un procès politique. Comme le veut la procédure, les prévenus pourront ensuite prendre la parole une dernière fois avant que la date du jugement soit fixée.
Ce procès inédit, qui s’est ouvert le 6 janvier dernier, a vu comparaître non seulement l’ancien chef de l’État sixième président de la Ve République mais aussi onze autres prévenus, dont trois anciens ministres.
Au cœur des accusations : un prétendu « pacte de corruption » scellé dès 2005 entre Nicolas Sarkozy et le régime de Mouammar Kadhafi, via certains de ses collaborateurs, en vue de financer la campagne électorale de 2007.
L’ancien président conteste vigoureusement ces allégations, dénonçant un acharnement judiciaire et affirmant n’avoir jamais reçu le moindre financement illégal.
Ce mardi marque donc l’épilogue d’un procès aux lourdes implications politiques et judiciaires, dont le verdict est désormais très attendu.
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